Avant de s’en prendre aux entreprises privées, certaines femmes et certains hommes politiques devraient commencer par mettre l’état au service de la nation et non de leurs ambitions politiciennes ou médiatiques. (C’est à Jacques Attali que j’ai emprunté cette formule)
Ce qui s’est passé sur notre territoire, ce qui est en cours d’arriver est révélateur de ce mal. On peut, on doit même réprouver la stratégie de ces grands groupes financiers n’ayant ni parole ni stratégie industrielle d’ou l’humain est absent, mais une femme, un homme politique ne peut oublier que la France n’est pas la l’Albanie et qu’elle évolue dans une économie ouverte. Ils ne doivent pas non plus oublier que les investisseurs étrangers que tous les gouvernements se disputent et qui ne se basent que sur un seul principe, l’attractivité, peuvent être rebutés par des comportements jusqu’au-boutistes, allant même jusqu’à vouloir leur donner des ordres de faire ou de ne pas faire. Avons-nous trop d’industries en France?
Ces sorties médiatiques si bien intentionnées soient-elles, coûtent au pays, au territoire des milliards et des emplois perdus. Il faut bien être ignorant ou bien soucieux de son image au détriment de l’intérêt général pour faire naître de tels faux espoirs. Les repreneurs ne se bousculent que rarement au portillon à moins que l’état, le sacro-saint état, règle la facture à perte, mais ces temps sont révolus. Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent, mais ce sont toujours les mêmes qui paient l’addition.
Il ne sert à rien de passer son temps dans les médias à rugir, à hurler et à prétendre défendre les salariés, il n’est qu’à voir le résultat de ces gesticulations médiatiques, mais lorsque le licenciement arrive ils sont encore plus seuls et abandonnés.
Ce temps serait beaucoup mieux occupé à favoriser l’éclosion d’entreprises nouvelles, à attirer de nouveaux investisseurs, à promouvoir une agriculture bio à travailler avec les chefs d’entreprises, mais il faudrait encore savoir de quoi il s’agit.
Car dépenser l’argent de la nation, sous une forme ou sous une autre, tout le monde est capable de le réaliser, mais cet argent n’est pas à eux, c’est de l’argent public, c’est celui qui est prélevé dans la poche du contribuable que cela soit par des impôts ou des taxes. La solution n’est jamais là elle ne sert qu’à reculer pour mieux sauter.
Il s’agit en fin de compte de mettre l’état au service de l’avenir. L’élu ne doit avoir qu’un seul objectif, assurer, à son humble niveau, l’avenir des générations montantes. Il doit oublier sa personne, oublier sa popularité, il doit accepter le monde tel qu’il est pour faire au mieux son travail dans l’intérêt général, cela s’appelle aussi le pragmatisme.
Le mandat que les électeurs délivrent à une femme ou à un homme ne doit pas servir une idéologie, une vanité personnelle, ce mandat ne doit pas permettre un enrichissement personnel, ce mandat qui n’est que prêté et jamais donné doit profiter à la communauté pour son plus grand bien et uniquement pour cela.
mars 13, 2017 at 2:59
A reblogué ceci sur Ambert au Centre – le site de ceux qui s'engagent vraiment.