Quand ils sont venus dépecer l’hôpital,
des questions à l’assemblée nationale ont été posées,
Quand ils sont venus la SNCF dépecer,
Ils ont fait le même bruit et le guichet s’en est allé
Quand ils sont venus Flowserve dépecer
Ils ont fait le même bruit et les salariés ont payé
Quand ils sont venus dépecer SANOFI.
Du bruit, de l’exemplarité et de l’éthique
Quand je me suis retournée il n’y avait plus rien!
février 15, 2017 at 10:19
A reblogué ceci sur Ambert au Centre – le site de ceux qui s'engagent vraiment.
février 19, 2017 at 10:01
Et pendant tout ce temps, VOUS ÉTIEZ OU ???
Jamais vu dans les manifs dans les réunions organisées pur les défenses de ces services, avant votre proclamations à l’investiture de cette place si convoitée
février 19, 2017 at 3:59
Pendant ce temps-là Monsieur je travaillais, mais lorsque je vois la finalité et la réussite de vos actions je pense que ce n’est pas la bonne méthode. Une dernière chose Monsieur il est certain que nous ne serons jamais d’accord sur les moyens et sur la méthode. Le but pour moi n’est pas de conserver à n’importe quel prix des emplois, mais d’avoir une politique efficace qui permet la création d’emploi. Voilà Monsieur et de ma part sans aucune agressivité. Florence Dinouard-Duparc
février 22, 2017 at 1:24
Bonjour,
je me permets de préciser que s’investir et oeuvrer pour une cause n’implique obligatoirement de chômer par ailleurs (au sens de l’activité et non de l’indemnité). Ils sont nombreux les militants, les bénévoles qui travaillent et/ou ont des obligations familiales et autres. Cet amalgame (par omission de précision j’imagine) ne me paraît pas très heureux.
Par ailleurs, merci de nous renseigner sur vos projets en terme de soutien / création d’emploi et vos méthodes. Il n’est pas nécessaire de dévoiler vos secrets, mais expliquer comment vous allez vous y prendre et les effets attendus. La lecture sera beaucoup plus intéressante que ces articles ou vous tentez maladroitement le discrédit.
Enfin, favoriser la création d’emploi n’implique pas de se désengager de la défense de l’existant. En tant que député(e), vous avez forcément à traiter de tous les aspects. Que ce soit à l’initiative ou en soutien. Admettons que SANOFI se désengage et trouve un repreneur « correcte », pas de souci. Mais faut-il attendre les résultats pour commencer à travailler sur le sujet.
Si tel n’est pas le cas, ce ne serait pas simplement les emplois des personnels de SANOFI qui seraient impactés mais en cascade un nombre certain de prestataires et de partenaires locaux (commerces, soins transports, entreprises BTP, organismes de formations, services en tous genres) dans le privé et dans le public. Ces mêmes entreprises et services, que j’imagine, vous souhaitez voir consolidées localement. Pour beaucoup, elles ne fonctionnent pas qu’à l’export mais ont besoin de marchés et de publics locaux.
De plus, et il y aurait encore beaucoup à dire, vous n’êtes pas sans savoir que ces entreprises, ici en l’occurence SANOFI, bénéficient de financements publics (2014 : CICE 17 millions d’euros ; Crédit impôt recherche 125 Millions). Le travail d’un parlementaire – qui n’est pas seulement un acteur au service de sa circonscription mais aussi un acteur au niveau national – est de mettre en perspective ce genre de contradiction et d’agir en conséquence.
Ce sont les différents acteurs locaux, souvent militants, qui sont une portion non négligeable des appuis sur lesquels un parlementaire est en mesure d’agir au niveau national avec un ancrage territorial qui donnent du sens à l’action politique et qui motivent à se rendre à l’isoloir les administrés que nous sommes. En l’occurence, dans le cas de SANOFI comme dans d’autres, beaucoup d’intérêts de petits patrons et entreprises convergent avec ceux des employés mais aussi des habitants du bassin.
Par ailleurs, ces militants peut-être « trop ostentatoires » à votre goût, participent du recul de certaines velléités (qui sont très souvent des tests pour mesurer le degré de passivité locale), font un travail beaucoup moins visible de compréhension des dossiers, d’alerte, et de travail de fond pour représenter les publics qu’ils défendent ; que ce soient des syndiqués, des adhérents ou des habitants de notre territoire.
Cordialement.
GEdlC
février 22, 2017 at 8:01
Il faut que cette madame m’explique comment elle peut s’offusquer de la disparition des services publics alors que son parti « le centre droit » ouvertement libéral est donc pour la disparition des services publics puisque le libéralisme c’est moins d’État donc moins de services publics (à part l’armée, la justice, la police et les infrastructures routières), ah mais pardon ! peut-être qu’elle veut des services publics privés donc payants (en résumé les riches auront accès à tous les services y compris l’école et l’hôpital et les pauvres n’auront qu’à crever !). Quant à la disparition de Sanofi, même tabac, quand on est libéral on est pour la concurrence libre et non faussée, qui conduit au dépeçage des entreprises françaises ! on peut pas être libéral et s’offusquer qu’une entreprise disparaisse ! de toute façon, vous le dîtes vous-même, votre but n’est pas de conserver les emplois à tout prix (les salariés menacés apprécieront), mais d’en permettre la création, comment ? sans doute en supprimant les « charges » patronales de ces pauvres patrons des PME qui n’en peuvent plus (c’est sûr qu’avec la concurrence canadienne du Ceta que vous soutenez ils n’ont pas fini d’avoir peur), mais supprimer les cotisations patronales c’est baisser les moyens des Services publics ! (les moyens de l’hôpital d’Ambert entre autres), autre solution ? et bien payons moins ces fainéants de salariés, créons des contrats payés à 90% par l’Etat (c’est à dire nous petits contribuables), les fameux CAE ! Ils n’ont qu’à être flexible, corvéables à merci et arrêter de manifester pour défendre leurs emplois, je travaillais moi, môsieur ! … Peut-être qu’on se bat pour rien, comme vous dîtes, mais le peu qui reste c’est grâce à nous, et dans tous les cas on pourra garder la tête haute, on aura pas laissé faire !